mercredi 12 février 2020

L'instabilité en Haiti: une cause et une conséquence de la pauvreté

L'intabilité est un fleau mondial. Elle peut être à la fois d'origine économique, politique et sociale. En Afrique, par exemple la République Démocratique du Congo, l'instabilité créée par des groupes armés empêche une meilleure gestion des ressources naturelles imposantes que possede ce pays. Tout comme la situation de pauvreté  qui s'installe au Venezuela depuis quelques années a pour conséquence une situation d'instabilité politique importante. En fait, non seulement l'instabilité peut être une cause de la pauvreté mais aussi une conséquence de cette dernière à long terme. Plus un pays est instable plus il devient pauvre. Il est tout aussi vrai que plus une population est paupérisée plus cela crée de la l'instabilité. 

Considérons Haïti après le séisme du 12 janvier 2010, nous nous rendons compte que le pays devient de plus en plus pauvre et de plus en plus instable. Le taux de croissance économique reste rachitique tournant vers les 1.4% en moyenne de 2010 a aujourd'hui. Tandis que le taux de croissance démographique tourne aux environs de 1.2% en moyenne sur cette même période. Ce qui traduit  que le pays patauge dans la misère et occupe la dernière rangée dans la zone, avec un score: taux de pauvreté 59% (Banque mondiale, 2014).

La théorie de dernière rangée évoquée est le fait que les pays pauvres ont tendances de perdurer dans des situations de turbulance politique qui retiennent leur processus développement. Cette théorie trouve son explication par analogie, dans des salles de classe en niveau scolaire ou universitaire. On a constaté que les élèves/étudiants qui ne sont pas performants sont généralement occupés  la dernière rangée de la classe, et ils sont généralement les plus turbulants, et cette tubulance leur retient dans la situation de manque d’éfficacité. Haiti comme pays de dernière rangée n’a jamais connu de période de stabilité acceptable durable  qui lui permettrait de travailler sur le long terme pour sortir de la pauvreté. Si vous retrouverez rarement des élèves/étudiants qui sont très performants et très turbulants en même temps occupant les dernières rangées, vous retrouverez  des pays aussi comme l'exception qui confirme la règle, par exemple l’Israel, qui est un pays de grande turbulance mais restant performant sur le plan économique continuant son processus de réussite. 

Haiti doit entammer des changements qui lui permettra de changer de rangée.
Cette instabilité est un produit de la division qui règne dans la nation et cette division découle des inégalités grossières qui s'installent depuis longtemps.

Dans des quartiers populaires dont la plupart de jeunes et adolescents évoluent dans des situations économiques précaires, ils ont créé leur bandes armées qui ne cessent d'oppresser la population au solde des politiciens afin de trouver de quoi à manger. Ces fils et filles d'Haiti devaient trouver d'encadrements de l'Etat Haitien. Ils/elles devaient soit à l’école ou au travail. Cette réalité est une des preuves probantes qui permet de comprendre l'instabilité comme étant une conséquence de la pauvreté. Donc c'est un probleme à la fois politique, social et economique. Qu'est ce qu'il faut faire? 

La solution durable devrait donc passer par un  contrat social (Rousseau 1762); un contrat social qui visera le "bien vivre ensemble"(theorie de cinq droigts de la main).
La théorie de cinq (5) droigts de la main de son côté nous permet de comprendre combien il est possible de bien vivre ensemble. Vous pouvez le remarquer, les doigts de la main n’ont pas de la même longueur, mais ils s’unissent et ne sont jamais se séparés. Et leur difference de longueur n’est pas exagéré, le pouce par exemple est le plus court mais aussi le plus gros et le plus fort. Quand nous voulons saisir un objet, nos droigts se concertent ensemble. on a l’impression qu’ils ont la même longueur et forment une véritable force. Avec un stylo ils peuvent écrire une belle histoire. 

Les haitiens sont les doigts d’une seule main. Nous devons développer  une harmonie entre nous et travailler pour une meilleur répartition de richesses entre nous. Par nos taxes et nos implications sociales des services sociaux doivent être créés par l'Etat et accessible à la population. Il faut aussi encourager les grandes entreprises privées  à pratiquer la Responsabilité Sociale des Entreprises (Bowen 1953) afin de poser des actions sociales qui ont des impacts directs ou indirects sur l'environnement et le bien être de ces moins capitalisés  qui soit ne peuvent travailler, qui ne trouvent pas encore un emploi ou qui n'arrivent pas encore à créer leur propre entreprise. Tout comme l'écart de longueur n’est pas exagéré entre nos droigts, dans une perspective de réduction de la misère, l'écart entre les classes ne doit être exagéré. Non seulement nous devons créer beaucoup plus de richesses, mais il nous faut une meilleure répartition de richesses créées.





   Jean Pierre Wesner Emmanuel Louis-Jeune,
   Economiste, Professeur à l'université


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