vendredi 19 juin 2020

COVID-19: un propulseur sauvage de récession/dépression dans le monde. Haïti, quoi faire?


La récession est un concept utilisé en économie  pour expliquer le ralentissement du rythme de la croissance économique (à l'échelle nationale ou mondiale) au rythme inférieur à  la croissance potentielle en temps normal. Ce qui provoque une diminution considérable des revenus, affectant le PIB à la baisse pendant au moins deux(2) trimestres consécutifs.Tandis que, la dépression désigne une chute importante et durable du PIB.

Dans l'histoire économique contemporaine, nous avons connu plusieurs périodes de récession ou de dépression. D'ailleurs , il y a un siècle de cela,  la crise de 1929 à 1939, considérée jusque là  comme le plus grand krach boursier du XXème siècle, avait touché  le marché boursier américain premièrement puis l'Europe à l'exception de L'URSS. Et plus proche de nous, la grande récession de 2008, qui a touché la plupart des pays industrialisés sauf le Brésil, la Chine et l'Inde. Les Etats-Unis ont été les premiers à entrer en récession en décembre 2007, suivis de la zone euro en 2008. Ces crises là  avaient eu évidemment comme déclencheurs, des  phénomènes économiques et financiers. 

Le coronavirus comme  étant une crise sanitaire, s'accompagne avec lui déjà un net ralentissement économique qui traduit rapidement une situation de récession qui pourrait  même conduire à la dépression. Mais, il faut signaler qu'à  chacune des périodes  dramatiques  dans l'histoire de l'humanité, les banques centrales se positionnent généralement comme les  derniers remparts  afin d'éviter l'effondrement des économies. D'ailleurs,dans le cas de la crise de 1929-1939 notamment , la théorie salvatrice qui a été adoptée était celle de Keynes, eu égard la théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et et de la monnaie(1936) qui prônait pour créer l'équilibre macroéconomique,  l'intervention de l'Etat (à travers les gouvernements) sur le marché, de tel marché  prescrivait une sorte d'exclusion de l'Etat dans l'économie à  l'époque par les classiques.

En 2008,  encore une fois,  l'Etat à  travers la FED aux Etats Unis et la BCE en Europe  voulut faire sentir son importance extraordinaire comme un acteur économique de dernier ressort. 

Durant cette crise sanitaire provoquant déjà des taux de chômage de plus de 20% aux Etats-Unis et de  30% dans la zone Euro; les banques centrales de ces pays de premier rang  se firent déjà signalés. Par exemple, selon leurs capacités d'intervention et d'endettement, la zone Euro détient  la  première partie de leur plan et  dispose plus de 540 milliards d'euros pour aider les  pays les plus touchés entre eux  à  faire face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus. Aux Etats-Unis, les responsables disposent  d'une enveloppe de 2000 milliards de dollars pour sauver l'économie américaine.

Quid Haiti, le  pays de dernier rang  avec un État très faible?
Rappelons nous qu'Haïti est un pays en situation de crise économique cyclique. Il est évident en tant qu' Etat faible, il  est devenu beaucoup plus dévasté  à  cause de la covid-19. Après plusieurs cataclysmes et mauvaise gestion des gouvernements qui se suivent, le pays devient incapable de décrocher des prêts spectaculaires non seulement à  cause de la mauvaise gestion mais  aussi à  cause l'annulation à plusieurs reprises de ses dettes. 
La Covid-19 pourrait toutefois devenir  une occasion pour relancer l'économie  en agonie,  avec une balance de paiement négative. Mais comment relancer raisonnablement la production nationale avec des responsables politiques irresponsables? Comment parvenir à réduire les dépenses futiles de l'Etat avec des politiques  jouisseurs? Comment rétablir  la sécurité pour relancer le tourisme local avec des dirigeants politiques qui,  pour maintenir le pouvoir et  chasser ses adversaires au pouvoir, ont recours aux  bandits de grands chemins pour cette sale besogne ? Comment relancer la production nationale, sans des lois et des décisions qui s'imposent , de façon à affaiblir  la rentrée des produits que nous avons la capacité de  produire? 
Face à  tous ces grands défis, quoi faire?
La solution n'est autre qu'une métamorphose de nos hommes et femmes   politiques; obligés de se mettre ensemble et se faire entourer des professionnels chevronnés, devant  travailler  en toute urgence sur un plan de sauvetage d'Haïti.Ici, nous pouvons compter sur une pléthore  de Médecins, d'Économistes, d'Agronomes, de Gestionnaires, de  Sociologues, et j'en passe, pouvant concerter entre eux, et qui pourrait être un garant à un  régime politique qui sait bien gérer ses ressources  afin de conduire Haïti à prendre les meilleures décisions post-Covid-19. Nombreux sont ceux et celles qui émettent de bonnes idées, mais le moment doit profiter à de bonnes actions. Non pas pour faire du m'as tu  vu, mais pour sauver Haiti.

Bref,mon appel à travers cet article,  ce n'est pas d'étaler des belles propositions destinées au néant, mais plutôt un appel à mes collègues économistes plus brillants que moi et à d'autres cadres voire  les  élites politiques  qui peuvent donner une démonstration de leur générosité envers Haïti à  ne pas rater cette nouvelle opportunité de partir sur de bien meilleures bases avec notre chère Haïti. Le nouveau mandat doit être le mandat des mandants, pas le mandat pour jouir, pas le mandat  pour se  maintenir au pouvoir voire  renverser ses adversaires  pour justifier des intérêts mesquins. Je termine pour dire: Aimons le pays, Aimons Haïti !  Aimons la terre de Dessalines, Aimons-nous nous mêmes! Relevons nous de  nos défis qui sont désormais plus cossus avec la  Covid-19 ! 


Notes de référence :

1. Pierre-Cyrille Hautcoeur, La crise de 1929, La Découverte,  2009, 1re éd.

2. Ben Bernanke, Essays on the Great Depression, Princeton University Press, 2005, 1re ed.

3. Milton Friedman et Rose. D. Friedman " The Anatomy of Crisis...and the Failure of Policy", Journal of Portfolio Management 6 no 1, autonome 1979, p. 15-21.

Emmanuel Louis-Jeune,
Economiste, Consultant
Tritter/Facebook/Instagram: Emmanuel Louis-Jeune


mercredi 10 juin 2020

De L'engagement Du Citoyen chrétien En Communiquant Le Changement Dans Sa communauté

Être engagé veut dire se donner quelque chose comme objectif afin de l'atteindre tout en l'améliorant, être citoyen d'une communauté traduit que l'on partage la même espace qu'un groupe de personnes,  et que l'on peut apporter son point de vue vis-à-vis du déroulement des activités de cette espace vitale.

En analysant le thème et mettre le chrétien dans le jeu on y voit beaucoup de nouveauté de chose à mettre sur le tapis, parce que le chrétien se doit d'être exemplaire, dans ses actions, ses dires, sa conduite selon qu'il est bien mentionné dans les saintes ecritures.

Être exemplaire c'est juste une chose , maintenant communiquer clairement le changement dans ses actions tout en étant exemplaire est tout autre chose, je pense que les chrétiens doivent se réveiller de leurs zones de confort et se mettre au travail surtout ceux qui se considèrent seulement comme des citoyens célestes et oublient leur rôle en étant citoyen terrestre.

Vous pouvez être jeunes aujourd'hui et se sentir bien dans sa peau vis-à-vis de la force qui se déploie dans votre physique et de la détermination que vous avez à réaliser des choses, mais dans 20 à 30ans vous ne le serai plus,  utilisez cette force, cette détermination à influencer les autres de manière positive,  à construire quelque chose de concret pour l'avancement de votre communauté.

Identifier les problèmes que rencontrent les gens de votre entourage,  partagez-le avec deux ou trois personnes vivant dans ce même milieu trouvez ensemble la solution appropriée. 

Faites de l'impact positivement 
Apportez du nouveau dans votre quartier 
Faites des échanges constructives par rapport à votre façon de vivre et 
Surtout parler de Jésus dans vos discours.

Le changement dont on parle commence à partir de notre attitude par rapport à l'environnement. Si on ne respecte pas son environnement comment se dire être chrétien, ? Respecter son environnement c'est apporter son apport dans la protection de la nature, et avoir un espace vital sain et bon à vivre.

Le changement dont vous aurez à communiquer sera d'abord bénéfique pour votre communauté(espace), mais ensuite les gens qui y vivent brûleront le désir de faire de l'impact à d'autres communauté avoisinantes tout en évangélisant les autres ne connaissant pas encore Jésus.

Beaucoup diront que tout ça leur ait vraiment difficile à faire,  c'est bien vrai, vous pourrez rencontrer des gens qui ont des attitudes d'accusateurs qui ne veulent pas se laisser influencer positivement , il y'en a même qui se dire être résignés à des situations néfastes qui détruisent leur communauté mais persistez dans votre discours, parce qu'au préalable vous avez pris la décision d'être un acteur en étant un agent de changement,  vous devriez croire au changement que vous communiquez et vous déclarez être ce changement tout en posant des actions qui pourront vous être bénéfique.

Après avoir lu ce texte  
Si vous brulez déjà le désir de faire de l'impact dans votre communauté 
Dès maintenant prenez la décision de le faire correctement, soyez disciplinez parce qu'un Agent de changement se doit d'être un homme qui se respecte et respecte les autres et enfin cultivez de la Détermination afin de ne pas s'arrêter en chemin.















Jierry Smith DUDICE
Vice-président du CADHAI-INUKA
Designer et étudiant en génie civil


lundi 25 mai 2020

Andry Rajiolina: Un Leader de classe mondiale révélé par  le Coronavirus

Qui est Andry Rajiolina?

Andry Rajoelina, né le 30 mai 1974 à Antsirabe, est le jeune Président de la République de  Madagascar depuis 18 janvier 2019.Chef d’entreprise, ce dernier avait été  décroché entre  2000 et 2001 : « manager de l'année » par le magazine L'Écho austral puis en 2003 : « trophée du jeune entrepreneur », décerné par la Banque BNI Crédit lyonnais de Madagascar.


Quatre ans plus tard , soit en 2007, il avait été  élu maire d'Antananarivo. Il a mené à  cette date le mouvement de contestation aboutissant à la crise politique de 2009 (cette crise, est une série de manifestations, d'émeutes et de confrontations politiques qui secouent la Managascar de janvier 2009  à decembre 2013)  et au renversement du Président dès lors,  Marc Ravalomana. À la suite de ces événements, considéré comme un coup de force par plusieurs pays, il devient Président de la Haute autorité de la transition, de facto chef de l'État. Il quitte le pouvoir en 2014, après avoir accepté de ne pas se présenter à l'élection dans le cadre d'un accord politique. Il se présente desormais  à l'élection presidentielle de 2018, qu’il remporte au second tour face à Marc Ravalomana son grand rival. Il a pris  ses fonctions le 18 janvier 2019.

Après que son projet de référendum constitutionnel, dans lequel il proposait la suppression du Sénat, a été refusé par la Haute Cour constitutionnelle, il décide, le 22 mai 2019, de modifier par ordonnance , la loi relative au fonctionnement du Sénat, faisant passer le nombre de sénateurs de 63 à 18. Cette mesure, qu’il justifie par son  souhait de faire des économies budgétaires.                           
Son implication et l'implication de son pays dans la lutte contre la pandemie Covid-19 se révèlent au grand jour.

Aujourd'hui en 2020, dans la lutte contre la Covid-19, le Président Andry Rajiolina fait de plus en plus preuve de son  leadership extraordinaire en présentant au monde entier l'avancement des professionnels de santé de  Madagascar dans la recherche et des résultats satisfaisants dans la lutte contre la pandemie à travers un traitement découlant des plantes médicinales Malgache,  servant à la fois comme remède préventif et curatif.

Toujours  est - il, grâce son leadership, il arrive à mobiliser son pays pour aider les autres pays amis d'Afrique. Son apport reste à ménager  aux autres pays du monde, selon ses propos recueillis par RFI et France 24 lors d'une  interview télévisée le 11 mai 2020. Au cours de cette  interview, le leader Malgache a présenté l'efficacité du Covid-Organics (CVO est  le nom  scientifique  du traitement trouvé par les travaux de l'Institut Malagache de Recherches Appliquées...à base d'artemisia) en invoquant les chiffres suivants en guise de preuves probantes: 171 cas positifs, 105 guéris,  66 actifs, et 0 mort (chiffres valables  pour le 11 mai 2020). A l'aide d' un simple calcul, nous pouvons déduire,  plus de 61% de guérison et 0% de mort en date du 11 mai 2020. Il a aussi martelé que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) jusqu'a cette date ne s'est pas encore prononcé sur ce traitement comme piste à explorer mais, cherche à mettre des restructions.

A part de cette interview, le Leader Malgache ne cesse de multiplier des entretiens avec beaucoup de chefs d'Etat et d'organisations dans le monde, particulièrement en Afrique, afin d'aider à sauver des vies supplémentaires. Il s'est fraîchement entretenu avec le Président Jovenel Moise le  mardi 19 mai 2020 via video-conférence  principalement sur la solution COVID-ORGANIC. Apres cette rencontre le peuple haitien est en attente du soutien de la Malagascar comme s'est promis le Président Rajiolina, tandis que Haïti a presque atteint la barre de 1000 personnes infectées par le virus dont 27 morts et 22 guéries (chiffres du 25 mai 2020).

Le mercredi 20 mai , contre toute attente c'est avec le Directeur général de l'OMS M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, que  le Président Andry Rajiolina s'est entretenu par video-conférence. Au cours de cet echange le Leader Onisien de la santé l'a grandement félicité pour son Leadership et promis l'apport de L'OMS aupres  de l'équipe medicale Malgache. Ce qui peut-être considéré comme une collocation impressionnante de sa grande organisation mondiale auprès de la Madagascar. Ils se sont désormais mis d'accord a signé un accord de confidentialité.

En ce moment où je suis en train finaliser cet article, le COVID-ORGANICS reste très efficace avec plus de 527 cas ,seulement 2 morts dont la majorité suivent le traitement CVO (chiffres valables pour le 25 mai 2020). Reste à savoir si le reste du monde sera penché très largement vers la Madagascar pour se procurer du COVID-ORGANICS comme traitement favori. Ce qui serait un grand capital social et économique pour ce pays classé parmi les pays les plus pauvres au monde.

Il est à notér  en toute évidence, malgré le manque de support des nations auprès de la république de  Madagascar, le Président Rajiolina continue  à promouvoir le travail titanesque du secteur de la santé Malgache.Que ce soit à travers ses discours ou  des initiatives conçues à cet effet, il continue à avancer dans l'objectif de convaincre le monde de l'efficacité de leur découverte. Donc, le président malgache reste un modèle à suivre tant dans son leadership et ses valeurs personnelles pour occuper cette fonction qu'il a assumée avec intelligence et prestige,  et cela, au profit de son pays et son peuple.










J.P Wesner Emmanuel LOUIS-JEUNE,

Economiste, Consultant, Président Club d'Analyse et de Débat d'Haïti(CADHai)

Twitter & facebook: Emmanuel Louis-Jeune

dimanche 3 mai 2020

Comment vivre en paix durant la pandémie du Covid-19 ? Série 2

Covid-19 n’est pas la seule pandémie qui fait rage partout et ailleurs. Il y’a aussi la peur qui accapare presque la totalité de la population mondiale: Peur de secourir les gens malades, peur de partager ce que l’on a pour s’assurer qu’on a assez pour les jours à venir, peur de manquer d’argent, peur des autres et de soi même de peur de ne pas être infecté du Covid-19... en un mot, peur de l’avenir. 
La preuve en est tellement grande, plusieurs personnes,ne présentant aucun symptôme du Covid-19, se sont évanouies en pleine rue sur un toit ensoleillé, tout le monde a peur de leur venir en aide. Dans certains endroits, si une personne risque de présenter des symptômes de ce virus, elle sera vite attaquée par ses confrères apeurés.

Cette peur met à nu l’égoïsme de l’homme. A regarder comment ceux qui ont le pouvoir d’achat dévalisent les supermarchés sans penser aux autres; on aurait cru que nous allions tous périr. « Chacun pour soi, on s’en fout du reste ». 

Les nouvelles sont de plus en plus inquiétantes. Plusieurs se sont déjà suicidés et d’autres se livrent à la drogue, la pornographie, la masturbation pour trouver la paix.

Mais comment trouver la paix ?

Personne ne peut trouver la paix qu’en Jésus Christ.  Il a dit « je vous laisse la paix. Je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez pas inquiets et n’ayez pas peur ».  Alors pour surmonter cette crise tranquillement il faut : 

1) Vivre dans la paix de Dieu 
Vivre dans la paix de Dieu c’est rester dans la chambre haute pour prier et adorer Dieu, c’est croire aux promesses de Dieu. « Il a des projets de paix et non de malheurs pour vous afin de vous donner un avenir plein d’espérance ». Jéremie 29:11.

Lisez la parole de Dieu continuellement et faites ce que Dieu demande et sa paix inondera votre cœur. 

2) Cultiver l’amour 
Aimez vos prochains, protegez les. Il est nécessaire de garder la distance sociale et de porter les masques. Mais aidez- les. 

Aimer c’est partager. Faites des gestes d’amour à ceux qui n’ont pas les moyens. Pensez aux enfants des rues, aux orphelins, aux personnes malades. Priez pour eux ainsi que pour les autorités locales afin qu’elles puissent prendre de bonnes décisions pour le pays.

N’oubliez pas quand le malheureux crie , l’Eternel entend et Il le délivre de toutes ses détresses.










Makenson Dudys
Economiste, Project manager
Membre fondateur du CADHAI


vendredi 24 avril 2020

Comment passer de la Peur à la Paix en ce temps du COVID-19 (5 conseils à appliquer)


Si la majorité de la population mondiale n’est pas encore contaminée par le Coronavirus, il est fort probable que la peur du virus de son côté touche la grande majorité de personnes du globe. Si les personnes qui sont atteintes du COVID-19 présentent des complications sérieuses, il en est de même pour les personnes qui se laissent dominées par la peur pourraient développer aussi des complications. Sachez que le plus grand problème ce n’est pas le virus à proprement parler mais la faiblesse de votre système immunitaire qui ne pourrait pas vaincre la maladie. De même ce n'est pas un drame si vous avez peur de quelque chose, mais le plus grand ennui c'est de  ne pas être capable de vaincre la peur.
Lorsque  le VIH a fait son apparition dans le monde, les statiques ont prouvé que la peur provoquée par la maladie avait causée beaucoup plus de mort que la maladie elle-même. On dirait nous vivons presque le même scénario avec le COVID-19. Donc il est une nécessité d'éliminer la peur qui engendre le stress et de vous procurer de la paix qui  entraine le bonheur.
Voici 5 conseils  qui vous permettront de passer de la Peur à la Paix en ce temps du COVID-19:

Sachez que la peur ne va rien changer positivement
Soyez conscient que la peur d'attraper la maladie ou la peur de mourir, ne va rien changer positivement! Au contraire une peur prolongée peut développer des complications sanitaires. La peur n'est pas le vaccin contre le COVID-19 mais une porte ouverte vers la dépression.

Pratiquez la discipline
 La discipline pour votre santé. La discipline dans votre Finance. La discipline dans tous les détails de votre vie. Car, la discipline chasse la peur et favorise la paix. Par exemple, si nous respectons les principes sanitaires cela nous rassurait que le virus ne va pas se propager davantage. Soyez donc disciplinés!

Créez un environnement de détente saine.
 La bonne détente fait oublier la peur et rendre l'esprit tranquille.

Focalisez-vous sur des connaissances qui vous rendront beaucoup plus équipé pour poursuivre vos rêves. 
Nos rêves exigent des actions mais, des connaissances adaptées à ces derniers nous sont nécessaires au préalable. En ce moment de crise sanitaire, à défaut que certaines actions importantes ne sont pas possibles à poser, il est important de vous focaliser sur des connaissances qui vous rendront capables de poser des actions qui vous amènent vers votre succès.


Améliorer votre manière de consommer et votre manière de vivre avec les autres. 
Consommez des aliments moins gras, moins sucrés, moins salés. consommez des aliments contenant beaucoup de vitamine C et de vitamine D afin de renforcer votre système immunitaire. Participer davantage dans les travaux domestiques et dans la sensibilisation contre le COVID-19. Faites donc votre maison une véritable équipe contre le virus.  Car, L'union chasse la peur et crée la paix.
J.P. Wesner Emmanuel Louis-Jeune,
Economiste, Consultant en développement communautaire
E-mail:emmanuellj95@gmail.com
Twitter: @EmmanuelLouisj7

mercredi 12 février 2020

L'instabilité en Haiti: une cause et une conséquence de la pauvreté

L'intabilité est un fleau mondial. Elle peut être à la fois d'origine économique, politique et sociale. En Afrique, par exemple la République Démocratique du Congo, l'instabilité créée par des groupes armés empêche une meilleure gestion des ressources naturelles imposantes que possede ce pays. Tout comme la situation de pauvreté  qui s'installe au Venezuela depuis quelques années a pour conséquence une situation d'instabilité politique importante. En fait, non seulement l'instabilité peut être une cause de la pauvreté mais aussi une conséquence de cette dernière à long terme. Plus un pays est instable plus il devient pauvre. Il est tout aussi vrai que plus une population est paupérisée plus cela crée de la l'instabilité. 

Considérons Haïti après le séisme du 12 janvier 2010, nous nous rendons compte que le pays devient de plus en plus pauvre et de plus en plus instable. Le taux de croissance économique reste rachitique tournant vers les 1.4% en moyenne de 2010 a aujourd'hui. Tandis que le taux de croissance démographique tourne aux environs de 1.2% en moyenne sur cette même période. Ce qui traduit  que le pays patauge dans la misère et occupe la dernière rangée dans la zone, avec un score: taux de pauvreté 59% (Banque mondiale, 2014).

La théorie de dernière rangée évoquée est le fait que les pays pauvres ont tendances de perdurer dans des situations de turbulance politique qui retiennent leur processus développement. Cette théorie trouve son explication par analogie, dans des salles de classe en niveau scolaire ou universitaire. On a constaté que les élèves/étudiants qui ne sont pas performants sont généralement occupés  la dernière rangée de la classe, et ils sont généralement les plus turbulants, et cette tubulance leur retient dans la situation de manque d’éfficacité. Haiti comme pays de dernière rangée n’a jamais connu de période de stabilité acceptable durable  qui lui permettrait de travailler sur le long terme pour sortir de la pauvreté. Si vous retrouverez rarement des élèves/étudiants qui sont très performants et très turbulants en même temps occupant les dernières rangées, vous retrouverez  des pays aussi comme l'exception qui confirme la règle, par exemple l’Israel, qui est un pays de grande turbulance mais restant performant sur le plan économique continuant son processus de réussite. 

Haiti doit entammer des changements qui lui permettra de changer de rangée.
Cette instabilité est un produit de la division qui règne dans la nation et cette division découle des inégalités grossières qui s'installent depuis longtemps.

Dans des quartiers populaires dont la plupart de jeunes et adolescents évoluent dans des situations économiques précaires, ils ont créé leur bandes armées qui ne cessent d'oppresser la population au solde des politiciens afin de trouver de quoi à manger. Ces fils et filles d'Haiti devaient trouver d'encadrements de l'Etat Haitien. Ils/elles devaient soit à l’école ou au travail. Cette réalité est une des preuves probantes qui permet de comprendre l'instabilité comme étant une conséquence de la pauvreté. Donc c'est un probleme à la fois politique, social et economique. Qu'est ce qu'il faut faire? 

La solution durable devrait donc passer par un  contrat social (Rousseau 1762); un contrat social qui visera le "bien vivre ensemble"(theorie de cinq droigts de la main).
La théorie de cinq (5) droigts de la main de son côté nous permet de comprendre combien il est possible de bien vivre ensemble. Vous pouvez le remarquer, les doigts de la main n’ont pas de la même longueur, mais ils s’unissent et ne sont jamais se séparés. Et leur difference de longueur n’est pas exagéré, le pouce par exemple est le plus court mais aussi le plus gros et le plus fort. Quand nous voulons saisir un objet, nos droigts se concertent ensemble. on a l’impression qu’ils ont la même longueur et forment une véritable force. Avec un stylo ils peuvent écrire une belle histoire. 

Les haitiens sont les doigts d’une seule main. Nous devons développer  une harmonie entre nous et travailler pour une meilleur répartition de richesses entre nous. Par nos taxes et nos implications sociales des services sociaux doivent être créés par l'Etat et accessible à la population. Il faut aussi encourager les grandes entreprises privées  à pratiquer la Responsabilité Sociale des Entreprises (Bowen 1953) afin de poser des actions sociales qui ont des impacts directs ou indirects sur l'environnement et le bien être de ces moins capitalisés  qui soit ne peuvent travailler, qui ne trouvent pas encore un emploi ou qui n'arrivent pas encore à créer leur propre entreprise. Tout comme l'écart de longueur n’est pas exagéré entre nos droigts, dans une perspective de réduction de la misère, l'écart entre les classes ne doit être exagéré. Non seulement nous devons créer beaucoup plus de richesses, mais il nous faut une meilleure répartition de richesses créées.





   Jean Pierre Wesner Emmanuel Louis-Jeune,
   Economiste, Professeur à l'université


vendredi 20 décembre 2019

La Discrimination de classe dans les grandes entreprises privées haïtiennes : une triste réalité gardée sous silence

"L’expérience est une source de connaissance incontournable et inépuisable dans la vie". L’expérience de nos jeunes haïtiens de la classe pauvre et de la classe moyenne est grandement marquée par une situation de discrimination flagrante à cause de leurs origines sociales. Qu’est ce que cela veut dire ? Comment changer cette réalité ?

Cette situation faisant surface depuis longtemps n’a jamais été abordée par l’Etat ou par les syndicats. Tandis que les chefs d’entreprises exploitent les jeunes compétences et avantagent les petits amis de leur classe. C’est une forme de violence de travailler dans une entreprise qui profite des millions pourtant, vous ne pouvez même pas bien vous nourrir et bien vous vêtir par la maigre rémunération de cette dernière. Cependant, dans cette même entreprise, les amis des chefs de même classe sociale et les étrangers trouvent un traitement different.

Pas de chiffres exacts sur cette réalité parce que l’Etat ou les organisations qui parlent jour et nuit de droit de l’homme ne font aucun souci de la situation précaire des employés dans les entreprises privées. Mais la réalité se fait sentir en passant deux (2) ou trois (3) minutes d'échange avec un caissier, un vendeur, un comptable, etc. dans une banque ou dans n’importe entreprise de renom de la place.

Des jeunes sortant du chômage pour entrer dans le chômage déguisément planifié. Le drame, c’est qu'il ya tant de moyens pour créer l’équilibre. Mais le plaisir c’est de voir le moins capitalisé reste dans la survie. Vous retrouverez un ou plusieurs employés issus de la classe pauvre ou moyenne qui partagent un bureau avec un ou plusieurs employés venant de la famille de la classe la plus capitalisée ou un etranger blanc, fournissant de services équivalents, une différenciation quantitative de rémunération exorbitante. Drôle de constater la façon de procéder à la rémunération : ceux de la classe pauvre ou moyenne perçoivent leur rémunération en gourdes et ceux de la classe possédante (ou l’etranger) en dollar américain. Exemple: Les premiers perçoivent 15000-30000 gourdes, les seconds 2000-5000 dollars us.

Des barrières de promotion se dressent aussi dans cette optique de discrimination flagrante. Vous retrouverez des employés de plus de 25 ans de carrière qui n'ont jamais connu de promotions malgré leur qualification.  D’autres de 3 ans malgré leur médiocrité ont connu des promotions spectaculaires.


On parle souvent de la libre arbitre des chefs entreprises, mais bien payer son employé doit être aussi une chose normale et sans préjugée. Le plaidoyer de cet article est d’encourager que tout le monde soit bien payé, sans discrimination de classe.

Ne dites pas que c’est le haut taux de chômage qui engendre ce type de comportement. Soyez bien plus lucide. Le problème est bien plus que ça. N’ayez pas peur de dire la vérité. Il y a une volonté planifiee de ne pas laisser élargir la classe moyenne haïtienne et de ne pas favoriser la réduction véritable de la classe pauvre. Il faut dénoncer cela! Il faut travailler à changer cette réalité honteuse!
D'une manière générale, l'Etat est responsable de veiller à la bonne répartition des richesses dans une économie. En Haïti l'Etat doit réellement aborder cette problématique avec sérieux Car le problème de redistribution de revenu est la source de l’instabilité en Haïti. Dans un article sorti en juillet 2014, la banque mondiale a fait déjà état de la situation inégalitaire d’Haïti, avec un coefficient de Gini 0.68 dont plus de 64% de richesses sont sur le contrôle d’une faible minorité mais puissante. Il est donc temps de poser le problème de réussite d’Haïti comme étant une résultante de mauvaise pratique quotidienne foncièrement anti-progrès axée sur l’exploitation de la majorité au profit des petits groupes ou des petits copains. Il est clair que les grandes entreprises privées haïtiennes incarnent depuis longtemps cette réalité de mauvaise redistribution de revenu de manière clanique et abusive.

Nos élus sont généralement des anciens employés qui subissaient aussi ce type de traitement. Qu’est ce qu’ils font pour combattre cela ? Le droit des citoyens au travail est réellement bafoué. Ils le savent bien. A part la question de rémunération humiliante, il y a aussi les violences verbales qui sont aussi flagrantes.

Au plus profond de cette réalité de mauvais traitement au travail, vous retrouverez des complices  qui sont généralement de classe moyenne mais un peu bien considérés afin de maintenir le système discriminatoire. Ils ne sont pas réellement bien payés mais, à  chaque fois celui qui a  le plus subi la mauvaise situation veulent revendiquer ils se font complice du système afin de trouver quelques sous en plus. Après quoi les plus faibles continuent à souffrir du système.

Il faut aussi comprendre que  plus un employé est qualifié et victime de cette situation de bas salaire,  plus il est frustré et vit une mauvaise vie. Mais il ne faut pas croire tout simplement que d'une manière générale, les salariés sont toujours frustrés, ils aiment critiquer. Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Non! Le problème est bien loin plus grave que cela. Nous sommes plutôt dans un système qui est contre le progrès de l’autre au beau milieu de la croissance. C’est quelque chose qui met la dignité, l’honnêteté et la compétence en souffrance. C’est quelque chose qui prépare une bombe atomique sur le long terme au sein des des catégories  sociales haïtiennes.

Les citoyens engagés qui font la notion de changement de système une actualité durant cette année de 2019 n’ont pas le droit de ne pas prendre cette réalité en compte dans ce que nous appelons système. Sinon nous ferons fausse route. Car, cette réalité au sein des grandes entreprises privées est l'une des racines la plus profonde de ce système stagnant, anti progrès profond et réel que nous dénonçons. Cela veut dire, il y a une division forte dans la société haïtienne. Nous pouvons même parler d’une haine inter-haïtien qui coûte le niveau de bien-être des millions d’haïtiens. C’est réellement une bombe atomique. Tenant compte du manque de maturité de l’homme haïtien dans les questions de résolution des grands problèmes qui exigent le « chita pale » et/ou un Etat fort et des citoyens actifs dans la lutte de changement, le chemin est très longue.


Enfin, oui le chemin est très longue, mais comment changer cette réalité ? A partir un dialogue national ? A partir d’une prise de conscience ? A partir d’une révolution ? A partir des lois qui exigent réellement le bon traitement de tout citoyen ? … De toute façon ça passera par la dénonciation, malgré les conséquences qui en résultent.

Un appel aux élites et aux  citoyens de bonne volonté : "Elites unissons-nous pour combattre ce type de ségrégation dans l'emploi en milieu de travail.  Citoyens concernés , unissons-nous pour combattre cette  discrimination que nous subissons en silence. Il faut apprendre à résoudre des problèmes difficiles. Il faut un changement dans la mentalité des élites. Il nous faut un changement de mentalité chez les citoyens. Elite ! Elite ! Elite ! Citoyen concernés  et responsables !  Citiyens actifs  ! Ciitoyens passifs !  Le pays ne va pas changer  d'un coup  sans en offrir la moindre résistance . Alors, veuillez nous atteler  à cette tâche délicate et combien difficile !






  

      JP Wesner Emmanuel Louis-Jeune,

      Economiste, Consultant en développement communautaire

      Président du CAD/CADHAI